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PROCHAIN CONCERT

Messa di
Gloria

Giacomo PUCCINI

 

Bévilard, Temple

sa 2 novembre, 20h

 

Bienne, église Pasquart

di 3 novembre, 17h

 

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Bienne, église du Pasquart

dmanche 3 novembre, 17h

Bévilard, Temple

samedi 2 novembre, 20h

Giacomo PUCCINI

Messa di Gloria

Nessun dorma , Requiem

pour ténor, baryton, choeur, orchestre et orgue

 

La Messa di Gloria fait partie du grand répertoire choral religieux. Cette oeuvre célèbre a pourtant failli disparaître complètement.

Giacomo Puccini (1858-1924) a composé cette vaste Messe comme pièce d'examen de fin d'études. Elle dépasse largement ce cadre et apparaît comme un véritable chef-d'oeuvre. Le compositeur a d'ailleurs réutilisé certaines parties à peine adaptées dans ses opéras: le Kyrie dans Edgar et l'Agnus Dei dans Manon Lescaut.

Pour autant, Puccini n'a pas cherché à faire éditer ce véritable chef-d'oeuvre, interprété une unique fois en 1880, année de sa composition. Il a aussi tourné le dos à la musique religieuse pour devenir le célèbre compositeur d'opéra que l'on connaît bien. C'est en 1951 que le manuscrit, fraîchement retrouvé, fut imprimé,  et que la Messe put enfin être exécutée une deuxième fois et rencontrer un succès qui n'allait plus jamais se démentir.

Le Kyrie séduit par son aisance mélodique, avec ses deux thèmes contrastés. Mais c'est bien le Gloria, d'une durée de vingt minutes, qui est au coeur de l'oeuvre et qui lui vaut son nom. Marches, fugues et chorals s'enchaînent, Puccini montrant là tout son savoir-faire avec une expressivité digne de la scène.

Le Credo est également très développé, et Puccini est à l'aise dans les passages dramatiques, alors que les sections abstraites et contemplatives semblent moins l'inspirer. En effet, le Sanctus-Benedictus, avec son bel air de baryton, est fort bref. L'Agnus Dei est encore plus succinct, à croire que Puccini fut pressé par le temps à la fin de son examen. Aussi fugace soit-elle, cette section conclusive très originale montre le raffinement et l'originalité dont le compositeur témoignera durant sa carrière.

Le programme est complété par deux autres pièces de Puccini: un arrangement choral du célèbre air Nessun Dorma! (que nul ne dorme!) de l'opéra Turandot, et le bref Requiem composé en 1904 en mémoire de Verdi décédé quatre ans plus tôt. L'oeuvre est brève et sobre, se limitant aux versets introductifs de la Messe des morts. Elle est écrite pour un choeur à trois voix soutenu par le clavier et accompagné par un violon alto solo.